Espace des archives de L'Actualité Nouvelle-Aquitaine depuis sa création.
Rejoignez le site de la revue pour consulter les nouveautés, vous abonner ou acheter des numéros.
EDITORIAL Il n’y a pas la science mais des scientifiques. Non seulement ils explicitent leurs travaux mais ils savent également étayer leur point de vue sur les faits, les phénomènes et les événements. Pourquoi l’Unesco a-t-elle classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité les ostensions limousines ? Ce sont des universitaires qui nous aident à comprendre ce qui peut sembler paradoxal, voire incongru. En effet, comment une manifestation religieuse issue du Moyen Âge peut-elle devenir un marqueur identitaire très fort dans une région historiquement ancrée à gauche ? Ce dossier, brillamment illustré par Benoît Hamet, en montre tous les ressorts.
Comme le rappelle michel Brunet, la recherche est très souvent liée à une aventure humaine qui ne transparaît pas forcément dans les publications scientifiques.
Les tempêtes de 1999 et ensuite de Xynthia en 2010 sont des ruptures majeures qui ont mis en évidence les vulnérabilités des territoires. Chez des historiens ce fut aussi un moteur pour développer de nouvelles méthodes qui sont décrites dans le dossier à travers les témoignages d’Emmanuel Garnier, Thierry Sauzeau et Pierre Caillosse. C’est la science en train de se faire, dans une dimension de service collectif.
Plus que jamais, les temps qui viennent nécessitent de valoriser ces démarches.
Si le témoignage des scientifiques est essentiel par son exigence intellectuelle, il n’est reste pas moins qu’un travail permanent reste à faire sur les représentations. illustrer des propos de manière pertinente participe de l’évolution de ces représentations. À ce titre, la mobilisation régulière d’acteurs du pôle image d’Angoulême nous est précieuse.
Reste à vous donner un conseil : lire cette édition en dégustant un creusois… Didier Moreau
Comme le rappelle michel Brunet, la recherche est très souvent liée à une aventure humaine qui ne transparaît pas forcément dans les publications scientifiques.
Les tempêtes de 1999 et ensuite de Xynthia en 2010 sont des ruptures majeures qui ont mis en évidence les vulnérabilités des territoires. Chez des historiens ce fut aussi un moteur pour développer de nouvelles méthodes qui sont décrites dans le dossier à travers les témoignages d’Emmanuel Garnier, Thierry Sauzeau et Pierre Caillosse. C’est la science en train de se faire, dans une dimension de service collectif.
Plus que jamais, les temps qui viennent nécessitent de valoriser ces démarches.
Si le témoignage des scientifiques est essentiel par son exigence intellectuelle, il n’est reste pas moins qu’un travail permanent reste à faire sur les représentations. illustrer des propos de manière pertinente participe de l’évolution de ces représentations. À ce titre, la mobilisation régulière d’acteurs du pôle image d’Angoulême nous est précieuse.
Reste à vous donner un conseil : lire cette édition en dégustant un creusois… Didier Moreau