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ÉDITORIAL
Si une région est riche de son patrimoine archéologique, c’est bien la Nouvelle-Aquitaine, au premier rang duquel Lascaux. Chef-d’œuvre de l’art pariétal paléolithique, nous pourrons découvrir un nouveau fac-similé à la fin de l’année. Sans jouir d’une renommée internationale aussi importante, les gravures magdaléniennes de la Vienne, en particulier les figures humaines de la grotte de La Marche, n’en sont pas moins exceptionnelles. une nouvelle génération de chercheurs, qui poursuivent le travail de leurs pairs, est en train d’en révéler la portée. Comme l’affirme le philosophe Philippe Grosos, c’est peut-être la première fois – il y a 14300 ans – que l’Homo sapiens se représente en tant qu’être singulier. «Ces traits sont les nôtres», dit-il. Cette affirmation est alimentée par un dialogue composite mené avec d’autres spécialistes. D’où la nécessité, soulignée par tous les intervenants de cette édition, de pratiquer la pluridisciplinarité.
Cette impérieuse nécessité que font vivre les chercheurs doit éclairer d’autres approches. Le travail archéologique nourrit des avancées scientifiques et techniques, y compris dans la biologie. il est aussi porteur de sens pour la compréhension de nos territoires. on perçoit ainsi la richesse de cette mise en perspective.
D’autant que des sites très localisés, comme ceux de nos ancêtres magdaléniens, ne peuvent être compris sans une connaissance à des échelles beaucoup plus larges, au moins européenne.
C’est ce que confirment nos grands témoins, comme Alain Corbin et Jean Clottes. À leur côté, de nombreux témoignages issus de jeunes chercheurs, pour l’instant moins prestigieux, montrent la vitalité de la recherche en cours et à venir.
Didier Moreau
En couverture, fragments d’enduits peints de l’époque romaine, provenant de Sanxay. musée de la ville de Poitiers et de la SAO, photo Christian Vignaud.
Si une région est riche de son patrimoine archéologique, c’est bien la Nouvelle-Aquitaine, au premier rang duquel Lascaux. Chef-d’œuvre de l’art pariétal paléolithique, nous pourrons découvrir un nouveau fac-similé à la fin de l’année. Sans jouir d’une renommée internationale aussi importante, les gravures magdaléniennes de la Vienne, en particulier les figures humaines de la grotte de La Marche, n’en sont pas moins exceptionnelles. une nouvelle génération de chercheurs, qui poursuivent le travail de leurs pairs, est en train d’en révéler la portée. Comme l’affirme le philosophe Philippe Grosos, c’est peut-être la première fois – il y a 14300 ans – que l’Homo sapiens se représente en tant qu’être singulier. «Ces traits sont les nôtres», dit-il. Cette affirmation est alimentée par un dialogue composite mené avec d’autres spécialistes. D’où la nécessité, soulignée par tous les intervenants de cette édition, de pratiquer la pluridisciplinarité.
Cette impérieuse nécessité que font vivre les chercheurs doit éclairer d’autres approches. Le travail archéologique nourrit des avancées scientifiques et techniques, y compris dans la biologie. il est aussi porteur de sens pour la compréhension de nos territoires. on perçoit ainsi la richesse de cette mise en perspective.
D’autant que des sites très localisés, comme ceux de nos ancêtres magdaléniens, ne peuvent être compris sans une connaissance à des échelles beaucoup plus larges, au moins européenne.
C’est ce que confirment nos grands témoins, comme Alain Corbin et Jean Clottes. À leur côté, de nombreux témoignages issus de jeunes chercheurs, pour l’instant moins prestigieux, montrent la vitalité de la recherche en cours et à venir.
Didier Moreau
En couverture, fragments d’enduits peints de l’époque romaine, provenant de Sanxay. musée de la ville de Poitiers et de la SAO, photo Christian Vignaud.