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ÉDITORIAL
À l’occasion des 80 du CNRS, L’Actualité s’est focalisée sur des laboratoires pratiquant l’interdisciplinarité dans les universités de la Nouvelle-Aquitaine, à Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux, Pau et les pays de l’Adour. L’interdisciplinarité est au cœur des rapports entre science et société. Les enjeux liés au climat en attestent. Des données ont été compilées depuis des dizaines d’années, notamment par le Centre d’études biologiques de Chizé. Le terrain reste un ressort de l’aventure scientifique pour les chercheurs des disciplines les plus diverses. Hyperspécialisés, leurs résultats ensuite connectés à ceux de leurs collègues permettent d’échafauder des scénarios de compréhension du monde.
Mais ce travail ne va pas de soi. Les chercheurs interrogés dans cette édition nous expliquent leurs méthodes, et comment ils sont parvenus à dépasser toutes les embûches, y compris académiques. Avant tout, ils nous expriment leur passion pour la recherche, pour cette aventure humaine. Ils font preuve de volonté pour aller sur des pistes novatrices. Ils n’hésitent pas à sortir du cadre, et ce n’est pas un effet de mode.
Tout cela se concrétise aussi hors les murs des labos. Comme le démontre la Fête de la science qui propose cette année plus de 300 manifestations dans plus de 120 communes, cette popularisation de la recherche n’est pas à sens unique. Les chercheurs répondent aux questions des publics mais tendent aussi à formuler de nouvelles questions avec ces publics. Pratique élémentaire de la recherche.
Didier Moreau
En couverture : Deux chercheurs naturalistes, Éric Buchel (Grea) et Jérôme Fort (Lienss), observent des mergules nains au sein de leur colonie, au Groenland. Photo David Grémillet
À l’occasion des 80 du CNRS, L’Actualité s’est focalisée sur des laboratoires pratiquant l’interdisciplinarité dans les universités de la Nouvelle-Aquitaine, à Poitiers, La Rochelle, Limoges, Bordeaux, Pau et les pays de l’Adour. L’interdisciplinarité est au cœur des rapports entre science et société. Les enjeux liés au climat en attestent. Des données ont été compilées depuis des dizaines d’années, notamment par le Centre d’études biologiques de Chizé. Le terrain reste un ressort de l’aventure scientifique pour les chercheurs des disciplines les plus diverses. Hyperspécialisés, leurs résultats ensuite connectés à ceux de leurs collègues permettent d’échafauder des scénarios de compréhension du monde.
Mais ce travail ne va pas de soi. Les chercheurs interrogés dans cette édition nous expliquent leurs méthodes, et comment ils sont parvenus à dépasser toutes les embûches, y compris académiques. Avant tout, ils nous expriment leur passion pour la recherche, pour cette aventure humaine. Ils font preuve de volonté pour aller sur des pistes novatrices. Ils n’hésitent pas à sortir du cadre, et ce n’est pas un effet de mode.
Tout cela se concrétise aussi hors les murs des labos. Comme le démontre la Fête de la science qui propose cette année plus de 300 manifestations dans plus de 120 communes, cette popularisation de la recherche n’est pas à sens unique. Les chercheurs répondent aux questions des publics mais tendent aussi à formuler de nouvelles questions avec ces publics. Pratique élémentaire de la recherche.
Didier Moreau
En couverture : Deux chercheurs naturalistes, Éric Buchel (Grea) et Jérôme Fort (Lienss), observent des mergules nains au sein de leur colonie, au Groenland. Photo David Grémillet