éditorial Passer de la découverte d’une forme de vie primitive, datant de plus de 2 milliards d’années, aux récits légendaires du Moyen Age ou à la réflexion sur l’évolution de la ville, serait-ce la marque d’un quelconque éclectisme ? Pour ne pas prêter le flanc à la critique d’incohérence, il s’agit avant tout de conserver une ligne directrice. En donnant la parole aux producteurs de connaissance, L’Actualité éclaire sous un autre jour la parole des témoins, acteurs apparents de l’instant mais qui inscrivent leur projet dans un processus plus large et sur la longue durée. Concrètement cela se traduit, dans le dossier sur Aire 198, par le témoignage d’un théoricien de l’économie et de praticiens des questions urbaines. à travers les projets et les outils mis en oeuvre, ils retracent vingt ans d’évolution des quatre agglomérations de la région. Au fil des années et grâce à la palette des sujets proposés, L’Actualité est le creuset d’expressions, hors des formats habituels, qui génère une sorte de biodiversité des acteurs, et du paysage qu’ils constituent ainsi – sans le savoir. Pour preuve, il suffit d’aller consulter la liste des collaborateurs de la revue depuis son origine sur le site d’archives, en accès libre1. Autre preuve, l’extraordinaire vitalité de la Fête de la science qui, cette année, propose plus de 200 manifestations accessibles à tous. Signe réconfortant, en ces temps de crise, d’un appétit de connaissances mais aussi de partage. Didier Moreau